Imagerie cardio-thoracique et vasculaire à Olympe Imagerie

L’angor, qui se traduit par une douleur thoracique à l’effort ou au repos est liée à des anomalies de calibres des artères coronaires, provoquant une ischémie et donc une souffrance du muscle du coeur et pouvant résulter en un infarctus du myocarde (IDM).

Le coroscanner, ou scanner des coronaires permet l’étude non invasive des artères coronaires. Il peut être précédé ou non d’un score calcique qui permet de calculer la charge calcique de arteres coronaires, particulièrement utile chez les patients présentant des facteurs de risque cardio vasculaires sans notion de douleur thoracique.

L’IRM cardiaque de stress étudie également l’impact d’un rétrécissement des artères coronaires sur le muscle cardiaque qu’elles vascularisent. Un rétrécissement d’une artère coronaire par une (ou des) plaques d’athérome diminue le flux de sang oxygéné à la portion du muscle cardiaque qu’elle vascularise. Au repos, ce débit sanguin peut être suffisant mais pas à l’effort.

Pour étudier l’impact de ce retentissement sur le muscle cardiaque, nous vous administrons un médicament (Persantine) qui simule un effort et accélère votre rythme cardiaque. Cet examen est appelé IRM de stress.

Vous pourrez sentir lors de l’injection de ce médicament une accélération de votre rythme cardiaque et/ou un essoufflement et une sensation de chaleur. Vous pourriez rencontrer des douleurs dans la poitrine qu’il faudra nous signaler. Ces sensations disparaîtront immédiatement lors de l’injection de l’Aminophylline qui est son antagoniste (antidote)

Attention: il est à proscrire toutes consommations de café, thé, chicorée, chocolat, Coca-cola, Redbull ou banane dans les 12 heures précédant l’examen; ces aliments contiennent des molécules antagonistes à la Persantine, cette dernière sera donc inefficace et votre examen non contributif donc non réalisable.

L’infarctus du myocarde est la conséquence d’une ischémie prolongée du muscle cardiaque résultant en une nécrose d’une partie du muscle cardiaque.

L’IRM du myocarde est particulièrement utile pour visualiser les territoires atteints ainsi que le degré de gravité des lésions et permet ensuite d’adapter le traitement. On parle de recherche de viabilité.

L’IRM permet également l’analyse de la fonction du muscle cardiaque dans le cadre du suivi cardiologique ou dans un bilan préchirurgical par exemple.

L’artériopathie désigne l’ensemble des anomalies des artères à l’origine d’anomalie de la vascularisation des organes et des membres.

Les calcifications , les plaques d’athéromes, les dissections sont ainsi à l’origine de sténoses de degré variable qu’il est indispensable d’étudier afin d’adapter la prise en charge thérapeutique avec un traitement ou une intervention.

Les symptômes, lorsqu’ils sont présents, sont des douleurs diffuses aux jambes lors de la mobilisation, limitant le périmètre de marche.

L’angioscanner et l’angio IRM permettent de détecter, quantifier, localiser précisément les lésions des artères. L’échographie doppler est fréquemment réalisée en amont des ces examens.

L’anévrisme de l’aorte est une dilatation anormale de la principale artère du corps humain. Cette dilatation peut être à l’origine de multiples complications graves.

Sa détection et son suivi par angioscanner et/ou angio-IRM et/ou Doppler aortique sont indispensables, afin de contrôler la taille initiale et la croissance de la taille de l’anévrisme. Lorsqu’un anévrisme aortique est traité, généralement grâce à la pose d’une endoprothèse vasculaire redessinant les contours de l’aorte dilatée et excluant ainsi l’anévrisme, l’angioscanner est un examen clé dans la surveillance de la stabilité du sac anévrismal et la détection d’éventuelles fuites autour ou dans l’endoprothèse (appelées endofuites).